Ces maladies qui rendent aveugles

 

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Ces maladies qui rendent aveugles.


De nombreuses pathologies entra�nent une c�cit�, progressive ou plus brutale qui pourrait �tre pr�venue par une information correcte, une bonne observance des traitements ou le d�pistage pr�coce permettant des prises en charges souvent tr�s efficaces.

Les principales sont:

La cataracte, (voir aussi l'article Soleil et risques ophtalmiques) bien connue chez les diab�tiques et les personnes �g�s pouvant avoir, en fait, de multiples causes:

- Le diab�te
- L'�ge bien entendu ? mais aussi:
- Les traumatismes
- Les anomalies cong�nitales
- Les origines toxiques (m�dicaments)

La cataracte est la premi�re cause de malvoyance dans le monde et touche 50 % des fran�ais �g�s de plus de 60 ans. Elle entra�ne plus de 400 000 op�rations chaque ann�es.

La baisse de vision est progressive, elle peut se traduire au stade d�butant par une sensation d'�blouissement lors de la conduite d'automobiles et finit par appara�tre comme une �pupille blanche� visible par l'entourage du patient. La chirurgie est actuellement le seul traitement, maintenant bien codifi�e, elle est la plupart du temps un geste simple ne n�cessitant qu'une hospitalisation br�ve.

Le cristallin opaque est d'abord d�truit puis extrait et enfin remplac� par une proth�se (implant). L'op�ration dure 1/2 heure, peut �tre r�alis�e sous anesth�sie locale, le traitement et la surveillance post op�ratoire durent de un � trois mois.

Les complications sont rares mais n�cessitent une surveillance sp�cialis�e.

Le glaucome.

Le nom de �glaucome� provient �tymologiquement du fait que l'oeil appara�t �Glauque� dans les formes �volu�es de la maladie. La g�ne � l'�coulement normal et a la circulation des liquides intraoculaires et la mont�e � l'int�rieur de l'oeil aboutissent � une alt�ration de la vision surtout constitu�e par le r�tr�cissement du champ visuel : le champ visuel est la surface totale de vision correcte pour chaque oeil. Il existe de nombreuses sortes de glaucome:
Le glaucome chronique, des glaucomes aigus, des glaucomes � angle ouvert des glaucomes � angle ferm�, des glaucomes cong�nitaux et plus rarement des glaucomes secondaires ou des glaucomes malins.
En pratique la classification des glaucomes utilise la notion d'angle ouvert ou d'angle ferm�.
Pour les glaucomes � angle ouvert. Il existe de nombreux facteurs de risque de survenue de glaucome comme l'�ge, la race, la myopie des ant�c�dents familiaux, certaines suites op�ratoires de l'oeil ainsi que les traumatismes mais �galement l'utilisation de m�dicaments comme la cortisone.
Pour ceux � angle ferm� les facteurs de risque sont le sexe f�minin ou l'utilisation des m�dicaments qui ont la propri�t� de dilater la pupille mais �galement le stress et d'obscurit�.
Comme le glaucome ne fait baisser que tr�s tardivement l'acuit� visuelle son d�pistage est rendue difficile et il se traduit souvent par la simple diminution progressive mais peu sensible par le patient de son champ visuel aboutissant � l'extr�me � ce que nous appelons une d�cision tubulaire. Le seul moyen de diagnostic pr�coce consiste donc en la mesure de la pression intraoculaire que seul un ophtalmologue peut r�aliser � l'aide d'un tonom�tre. Il est possible toutefois que la mesure syst�matique du champ visuel lors des examens de m�decine du travail, en particulier chez les conducteurs d'engins permettent de d�tecter un r�tr�cissement du champ et d'adresser au sp�cialiste les gens pour lesquels un doute appara�t.
Les glaucomes aigus, de diagnostic assez facile car l'oeil est rouge, douloureux, sont de traitement assez facile, et s'ils sont trait�s a temps ne laissent pas de s�quelles. Il fait appel au traitement m�dicamenteux et au Laser.
Le traitement du glaucome chronique fait souvent appel aux collyres et a la chirurgie.


La r�tinopathie diab�tique (Voir aussi: Le diab�te sucr�)

La r�tinopathie diab�tique est une complication d'un diab�te mal �quilibr�, souvent compliqu� d'hypertension, et elle concerne la majorit� des diab�tiques, qu'ils soient insulinod�pendants ou pas.

Ces l�sions r�tiniennes ont pour origine des l�sions vasculaires en particulier des micro vaisseaux de la r�tine.
L'exc�s de perm�abilit� de ces vaisseaux cr�e un oed�me de la r�tine, surtout dans sa zone la plus �photosensible� la macula, mais la r�tinopathie diab�tique peut aussi �tre prolif�rante et comporter l'existence d'une nouvelle vascularisation anarchique et inadapt�e.

Le premier des traitement consiste a �quilibrer au mieux le diab�te et a garder une pression art�rielle stable et mod�r�e ( l'hypertension est une complication classique du diab�te) mais une fois les l�sions d�pist�es, le recours au Laser est possible avec toutefois des r�sultats variables selon la nature des l�sions. Le recours a la chirurgie reste exceptionnel.

Les maladies retiennes (voir aussi: Les troubles de la vue)

Les maladies et r�tiniennes sont la plupart du temps des maladies d'origine g�n�tique qui impliquent au moins 120 g�nes diff�rents.
Ces affections alt�rent la transformation de la lumi�re per�ue par les c�nes et des b�tonnets en un signal �lectrique transmis par le nerf optique. Ces maladies sont relativement rares et souvent qualifi�es d'orphelines, la plus connue est la r�tinopathie pigmentaire qui touche entre un individu sur 1000 � un sur 10000 de la population.
Les premiers signes sont une perte de la d�cision nocturne puis progressivement une alt�ration de la vision diurne. Actuellement la totalit� de ces maladies fait l'objet de recherches sans qu'� ce jour l'on puisse envisager de traitement r�ellement efficace mais le progr�s des traitements laisse esp�rer une am�lioration de l'�volution telle que cela a �t� d�montr� chez des animaux. Par ailleurs les progr�s de la th�rapie g�nique laisse esp�rer qu'� terme des progr�s plus spectaculaires puissent �tre r�alis�s.

Le d�collement de r�tine est une affection m�canique qui consiste en un d�collement de la surface photo r�ceptrice de son support, soit autour du nerf optique soit sur la p�riph�rie souvent li� a une r�traction du gel contenu dans l'oeil et qui s'appelle le vitr�e.
Ces l�sions, souvent insidieuses et progressives peuvent aussi �tre brutale et entra�ner une baisse rapide et indolore de l'acuit� visuelle.

Parmi les principaux facteurs de risque il faut retenir en particulier la myopie qui touche environ 30 % de la population mais seuls ceux porteurs d'une myopie moyenne de 4 a 8 dioptries constituent une r�elle population � risque et pour ces derniers le d�collement survient dans un tiers des cas. Les l�sions sont souvent bilat�rales (dans plus de 75 % des cas) et entra�nent un d�collement dans plus de 30 % des cas.
Les membres de la famille de myopes constituent aussi une population � risque et n�cessitent un d�pistage pr�coce.
Les personnes ayant subi un traumatisme de l'oeil doivent �tre consid�r�es comme une population � risque de d�collement de la r�tine en particulier lorsque ces traumatismes sont constitu�s exclusivement de contusions du globe dont l'�volution est plus sournoise que lorsqu'il y a eu plaie, ces contusions. Moins bien surveill�es que les plaies ces contusions simples peuvent provoquer une l�sion de la p�riph�rie de la r�tine tout � fait caract�ristique et �tre le point de d�part d'un soul�vement qui progresse � l'ensemble de la r�tine et qui peut se manifester bien plus tard.
Les sujets op�r�s de la cataracte constituent une autre population � risque surtout s'ils font en plus partie des cat�gories cit�es si dessus.
Les traitements sont relativement ais�s et efficaces lorsque la l�sion est d�pist�e tr�s pr�cocement et si la l�sion est limit�e � les p�riph�rie elle consiste en un traitement par le laser qui �vite, comme lorsque c'est le cas lors de r�cidive, d'utiliser des injections d'huile de silicone � l'int�rieur de l'oeil.
Tout traumatisme de l'oeil doit faire l'objet d'une consultation sp�cialis�e m�me si aucune h�morragie n'est visible dans l'imm�diat ou les suites proches

Les anciens pr�matur�s, (voir aussi:
Les Pr�matur�s) que les progr�s de la m�decine rendent de plus en plus fr�quents sont tr�s souvent touch�s par la c�cit� ou de s�v�res l�sions oculaires, li�es en particulier aux apport trop importants d'oxyg�ne pendant la p�riode de r�animation: lorsqu�elle est s�v�re, cette l�sion s'appelle le filmoplastie r�troleutale et consiste en un d�collement completde la retine : Il faut se souvenir que la pr�maturit� elle m�me est un facteur de myopie qui a une incidence forte sur la survenue ult�rieure de l�sions r�tiniennes.

Parmi les autres causes de c�cit�, il faut noter les traumatismes de l'oeil touchant en majorit� les sujets jeunes et de sexe masculin (1/3 des accidents du travail).

Les plaies de l'oeil ont vu leur pronostic am�lior� par les possibilit�s chirurgicales impressionnantes des centres sp�cialis�s, d�s lors qu�elles ne touchent pas les structures post�rieures (r�tine) de l'oeil. (voir aussi: Les plaies ).

Les contusion sont plus pernicieuses, car elles ne font pas toujours l'objet d'un diagnostic pr�coce ou rendu difficile par l'existence d'h�morragies internes de l'oeil.

Les complications les plus fr�quentes touchent les cristallin (luxation ) ou la r�tine (d�collement).

Les projections ne sont pas toujours anodines et n�cessitent un examen sp�cialis� ; si les projections de limailles sont souvent simples � traiter, pour �viter des cicatrices opaques, lesprojections profondes d'�clats de burins (accident fr�quent) sont parfois dramatiques.

Les br�lures lorsqu'elles sont chimiques peuvent parfoisprovoquer des l�sions profondes (les produits alcalins sont plus dangereux que les produits acides).

L'amblyopie (le fait de loucher) si elle n'est pas corrig�e avant 2 � 3 ans provoque la perte de vision utile d'un oeil chez les b�b�s. L'oeil voit bien mais le cerveau en neutralise l'image, r�duisant alors d�finitivement la vision des reliefs et le champs visuel global. Cette recherche d'amblyopie, pas toujours s�v�re doit faire partie de l'examen syst�matique des tous jeunes enfants.

La toxoplasmose est la maladie infectieuse la plus connue susceptible d'alt�rer la vision et le d�pistage r�gulier chez la femme enceinte a permis de r�duire la gravit� de ces l�sions et les complications neurologiques.
( voir aussi: La toxoplasmose )

Cette affection transmise par un parasite h�berg� chez des animaux (chat, oiseau, serpent, boeuf, poulet) peut prendre deux formes:

1) La toxoplasmose acquise, qui n'entra�ne de signes infectieux que dans une minorit� des cas (fi�vre,douleurs musculaires, ganglions) n'entra�ne de maladie de l'oeil que dans moins d'un cas sur cinq (uv�ite post�rieure).

2) La toxoplasmose cong�nitale, beaucoup plus grave si la femme enceinte ne poss�de pas d'anticorps protecteurs, entra�ne des l�sions c�r�brales graves, cardiaques ou oculaires (Chorio-r�tinite).

Elle est rare mais grave en d�but de grossesse, fr�quente mais plus b�nigne en fin de grossesse. Un traitement antibiotique pr�coce permet de faire dispara�tre les formes les plus graves. Celui-ci peut-�tre mis en place gr�ce � la surveillance s�rologique des femmes enceintes non prot�g�es.

Les traitements antibiotiques sont utiles en phase aigue (surtout chez les sujets �g�s ou fragiles) et l'inflammation clinique de l'oeil peut b�n�ficier de traitement locaux.

Une autre infection connue est l'herp�s corn�en dont le traitement est maintenant bien codifi� gr�ce aux antiviraux.

Les autres infections bact�riennes sont plus rares et de traitement simple, sauf chez les porteurs de lentilles.

 

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