La vaccination consiste � introduire dans l'organisme par injection, (piq�re), ou par ingestion (la bouche) une substance ou un germe, bact�rie ou virus, dans le but de provoquer la fabrication d'anticorps qui
permettront de prot�ger contre la maladie.
Il existe plusieurs sortes de vaccins :
- Les vaccins bact�riens vivants att�nu�s.
- Les vaccins bact�riens tu�s.
- Les anatoxines ( toxines fabriqu�es par les bact�ries ).
- Les vaccins polysaccharidiques( partie du germe ).
- Les vaccins viraux vivants att�nu�s ( poliomy�lite)
- les vaccins viraux totalement inactiv�s (la rage, h�patite A)
- les vaccins viraux inactiv�s � fractions antig�niques telles l'h�patite B.
C'est � la vaccination que la m�decine doit ses plus grands succ�s, de l'�radication de la variole (c'est le vaccin qui laissait une cicatrice sur la cuisse ou l'�paule) et prochainement de la poliomy�lite, � la quasi-disparition du t�tanos et de la dipht�rie dans la plupart des pays industrialis�s.
Mais selon les experts, la couverture vaccinale serait insuffisante pour les vaccins introduits r�cemment, comme les vaccins contre la rub�ole, la rougeole ou l'h�patite B. Avec une couverture de 80% � l'�ge de 2 ans contre la rougeole, on observe ainsi entre 50 000 et 80 000 cas par an, avec un d�placement du pic d'incidence vers l'adolescence ou l'�ge adulte, o� la maladie est plus grave. Il est urgent d'atteindre une couverture vaccinale des nourrissons d'au moins 95% et de revacciner avant 6 ans.
Quant � l'h�patite B, la couverture de 30% des nourrissons en France, contre 80% en Allemagne ou en Italie incite � rappeler que sur 800 000 pr�adolescents �g�s de 11 ans vaccin�s, 30 h�patites mortelles et environ 150 cirrhoses ou cancer du foie devraient �tre �vit�s dans les 20 ans � venir.
Pour la coqueluche, la r�surgence chez les nourrissons 25 ans apr�s l'introduction de la vaccination, r�surgence due � la contamination par des adolescents ou des adultes eux-m�mes vaccin�s mais dont l'immunit� avait diminu�, recommande un rappel entre 11 et 13 ans.
D'aucuns pourraient s'interroger sur l'utilit� des vaccins, sur l'utilit� d'�viter ces maladies apr�s tout, naturelles. Cet �tat d'esprit est d� au fait que, �tant donn� leur raret� on en a oubli� leur gravit� !!
Alors un petit rappel sur ces maladies peut faire du bien et rappeler quelques responsabilit�s...
Vaccins ou pas ?
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