Lait de substitution

 

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Quel lait donner � b�b�?



L'allaitement maternel est sans aucun doute une excellente solution pour b�b�. Il apporte une relation affective et une communion avec la maman, plus �troite que peut le faire le biberon. Le lait maternel apporte en outre des �l�ments enzymatiques qui favorisent la digestibilit� du lait. Il apporte enfin les anticorps qui vont lutter contre les agressions microbiennes ou virales qui pourraient attaquer b�b�.
Contrairement � l'id�e re�ue, ce lait n'est pas parfait. Il est carenc� en fer, et apr�s quelques mois , b�b� peut devenir an�mique ou mal se d�fendre contre les agressions si son alimentation ne devient pas plus vari�e.
Contrairement � ce qui a pu �tre �crit, de r�centes �tudes venues du nord de l'Europe, ont d�montr� que l'allaitement maternel ne r�duisait pas le risque d'allergie.

Et puis maman n'a pas toujours envie de donner le sein, et, papa qui se l�ve la nuit pour donner le biberon, �a fait aussi partie de la vie de couple et �a r�partit la fatigue.

Quelques grandes notions di�t�tiques en vogue.

D'une mani�re g�n�rale, pour des raisons de mode, l'alimentation de b�b� est trop riche en prot�ines, mal �quilibr�e, souvent trop pauvre en mati�res grasses. Hors il a �t� d�montr� contre toute attente que les nourrissons ayant eu des r�gimes trop riches en prot�ines les 2 premi�res ann�es de leur vie, sont les ob�ses de demain�!.
C'est la raison pour laquelle les laits infantiles (le terme maternis� n'est plus de mode) sont bien �quilibr�s en prot�ines les 4 premiers mois (laits premier �ge), puis plus pauvres en prot�ines au del� de 5 mois (laits 2e �ges et plus). Cette carence permet d'�quilibrer l'exc�s de protides que vont se charger d'amener les parents.

Autre notion plus contest�e: l'introduction trop rapide d'une alimentation vari�e favorise la naissance de terrain allergique. Aucune �tude ne l'a d�montr�, mais cela se dit et l'on incite les m�res a nourrir exclusivement les enfants au lait infantile 1er �ge jusqu'� 4 mois. (affaire � suivre...)


Alors quel lait choisir?

Un nourrisson qui n'a pas de probl�me particulier et qui dig�re bien utilisera un lait standard que l'on trouve aussi bien dans les pharmacies que dans les supermarch�s.

Hors ce cas heureusement le plus courant, un b�b� va souffrir de troubles digestifs mineurs type ballonnements, ou r�gurgitations ou constipation. Il peut aussi n�cessiter d'un lait particulier parce qu'il est pr�matur� ou hypotrophique (= trop petit ou pas assez gros). Il peut enfin avoir une allergie aux prot�ines du lait de vache.


Les troubles digestifs mineurs.

Les r�gurgitations, qui arrivent parfois m�me apr�s que b�b� ait fait son "R��� !", sont un ph�nom�ne normal. Elles ne sont pas responsables de la "mort subite du nourrisson". On peut les r�duire en donnant un lait �paissi � base d'amidon ou de caroube. Ces laits existent tout pr�par�s. On peut artisanalement les �paissir avec de la g�lopectose. Il faut scrupuleusement respecter les dosages indiqu�s par les fabricants de laits infantiles. Ce non respect peut engendrer plus de douleurs pour b�b� que d'avantages. Des formes en bidon, toutes pr�tes � l'emploi, ne co�tent pas plus cher et �vitent les erreurs de dosage.

Les colites et ballonnements.
Dans 80% des cas, elles sont li�es au lactose. Pour y rem�dier, il existe 2 solutions. La premi�re consiste � amener des enzymes qui dig�rent le lactose, on appelle cela des lactases. On les trouve dans les ferments type fromages, yaourts ou bi�re (nettement moins conseill�e, �a fait cailler le lait). Il existe des laits infantiles contenant d�j� des ferments.
La deuxi�me solution consiste � donner un lait sans lactose�: le lait de soja.

La constipation.
Une m�thode bien connu consiste � donner de l'eau d'h�par. Cette eau est tr�s riche en �l�ments min�raux. Elle peut donner des maux de ventre et g�n�re une diarrh�e motrice, c'est � dire que trop d'eau reste dans l'intestin et donne la diarrh�e ou lib�re de la constipation. Cela peut rendre servir mais il ne faut pas en abuser.
La m�thode du thermom�tre qui consiste � stimuler l'anus avec un thermom�tre rectal, est sans doute la plus mauvaise et la plus dangereuse des m�thodes. Elle est � oublier d�finitivement. Il existe des suppositoires � la glyc�rine qui peuvent faire le m�me office sans les risques.
Le moyen le plus physiologique consiste � acidifier le bol alimentaire. Cette acidification va acc�l�rer le transit intestinal. Actuellement il existe pour b�b� des laits acidifi�s qui font parfaitement l'affaire.


Les b�b�s hypotrophiques et les pr�matur�s.

Ces b�b�s vont avoir besoin de laits bien digestes et qui leur permettront de prendre rapidement du .poids. Ces laits sont exclusivement vendus en pharmacie en France. Leur d�nomination est pr�c�d�e du pr�fixe "pr�".

Les b�b�s ayant une allergie alimentaire.

Le premier allerg�ne alimentaire, le plus fr�quent, est le lait de vache. Les laits infantiles sont fabriqu�s � partir de lait de vache. Cette allergie alimentaire dispara�t apr�s 18 mois � 2 ans. Les parents peuvent l'�voquer lorsque s'installe de fa�on progressive une diarrh�e chronique associ�e � une perte de poids, ou une prise insuffisante de poids. Le diagnostic reste un diagnostic m�dical, il est donc important de consulter son m�decin. Ces laits ne sont d'ailleurs vendus qu'en pharmacie.
Il existe deux grands types de lait pour cela : les laits hypoallerg�niques et les laits de soja.
Les laits hypoallerg�niques sont des laits dont les prot�ines ont �t� hydrolys�es, c'est � dire coup�s en tout petits morceaux non allergisants. Ils ne sont pas tr�s bons de go�t et ont pour inconv�nient de ne pas cailler : ils favorisent les r�gurgitations liquides et ne doivent donc par �tre employ�s � tort et � travers.
Les laits de soja sont des laits faits � partir de prot�ines v�g�tales. Le principal inconv�nient est qu'une fois sur deux, b�b� est aussi allergique au lait de soja.



En conclusion.

L'industrie pharmaceutique a d�velopp� beaucoup de possibilit� pour alimenter b�b�. Il existe m�me des laits qui font un peu tout. Il faut toutefois respecter certaines r�gles comme les mesures de dilution ou l'apport prot�ique maximal.
Le m�decin reste le r�f�rent en cas de doute car des troubles mineurs persistants peuvent masquer une maladie.

 

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