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Terroristes, malades ou pas malades ?Que l'on ait affaire � des terroristes ou des d�linquants, une chose est acquise ce jour dans l'esprit d'� peu pr�s tout le monde, la grande majorit� d'entre eux sont des gens comme vous et moi, un petite minorit� a une personnalit� particuli�re, une minorit� encore plus modeste est malade mentale. Tout cela n'est pas rassurant voire d�routant, car sous ces hospices, nous ne sommes pas � la veille de voir dispara�tre la violence de notre plan�te. A la date d'aujourd'hui la r�ponse de la soci�t� leur est violente. La soci�t� se prot�ge, et elle en a bien raison, on le voit en Afghanistan m�me si peut-�tre y a-t-il une part de d�sinformation. Dans ces affaires de soci�t� o� les adultes, souvent ne reconnaissent pas leurs tords, plus encore justifient leurs actes par certaine injustice des autres, par tout simplement le besoin de vivre au dessus du seuil de pauvret�, leurs enfants sont les premiers � les accompagner dans la d�rive violentes. Il est vrai qu'ils n'ont gu�re d'autre paradis � esp�rer que les paradis au del� de la mort, � condition de les m�riter. Apr�s tout, la mort, c'est le deuil de la vie, et quand la vie est bien laide, quelle f�te que la mort !. En pratique, toutes les soci�t�s se prot�gent, avec leurs moyens. Elles ont chacune des moyens terribles qui vont de la pression �conomique � la bombe artisanale terroriste. Elles ne prot�gent pas toute la m�me chose. Certaines prot�gent leur croissance et le prix du chocolat qui s'y attache, d'autres prot�gent le grain de riz qui fera office de repas du soir. L� dessus, les m�galomanes croisent les hommes de bonne volont� et cela d�chire les populations dans un doute infini � l'encontre de leurs responsables politiques et des autres, les �trangers de dehors qui vivent si �go�stement, pour eux-m�mes, qui feraient bien d'essayer � de chausser les mocassins des autres, pour voir �. Tant que les parents n'auront pas les moyens de reconna�tre leurs actes comme indus, tant que ces actes trouveront un racine l�gitime m�me tr�s insuffisance pour expliquer leur violence, tant que les parents l�gitimeront ces erreurs aux oreilles des enfants, il faut s'attendre � ce que ces enfants reprennent le triste flambeau de la violence ou de l'indiff�rence � la mis�re des autres. Un tiers des enfants ayant subit des violences physiques, seront eux-m�mes violents, c'est d�montr�. Que dire de la violence psychique qui n'y est pas r�pertori�e. Toutes les peines indues, les doubles peines, les peines � r�sonance inflig�es par la soci�t� font nos peines d'aujourd'hui et construisent nos peines de demain, � nous les innocents d'ici.
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