|
[ Accueil ] [ Autres articles ]
La spondylarthrite ankylosanteEncore appel�e pelvispondylite rhumatismale, c'est le 2e rhumatisme inflammatoire en fr�quence apr�s la polyarthrite rhumato�de. Il touche une personne sur 1000. Il est en g�n�ral moins handicapant que la polyarthrite. La spondylarthrite ankylosante d�bute souvent chez un homme (80%) jeune de 20 � 30 ans. Cependant ceci n'est que statistique : l'enfant n'est pas �pargn� et la femme non plus. Un �ge plus avanc� n'exclut pas non plus le diagnostic, d'autant que les formes de d�but ne sont pas toujours tr�s nets et peuvent �voluer de nombreuses ann�es sous la forme de lombalgies ou de douleurs articulaires d'allure banales. C'est surtout un rhumatisme de la colonne vert�brale. La maladie d�bute par des douleurs lombaires basses, ou des douleurs des talons. Ces douleurs ont un maximum nocturne, comme toutes les douleurs inflammatoires, avec une raideur matinale importante. Parfois la douleur irradie dans les fesses et � la face post�rieure des cuisses, simulant une sciatique, mais elle est bilat�rale et ne descend pas sous le genou contrairement � cette derni�re. Plus tardivement la colonne dorsale et cervicale sera atteinte. Progressivement la maladie va souder les vert�bres entra�nant une raideur importante et une d�formation en cyphose (dos vo�t�) projetant la t�te en avant et limitant les mouvements de cette derni�re. L'amplitude de la cage thoracique sera, elle aussi, plus ou moins entrav�e. Bien s�r, comme pour toutes les maladies il existe des formes mineures et peu invalidantes et des formes s�v�res. Parfois la maladie peut d�buter par d'autres articulations en particulier le pied, l'�paule et la hanche. Celles-ci seront atteintes au cours de l'�volution de la maladie dans les 2/3 des cas, avec ankylose (n�cessitant m�me parfois une proth�se de hanche). Au d�but ces atteintes se pr�sentent comme des tendinites car il s'agit d'une inflammation au point d'ancrage des tendons sur l'os (enth�sopathie). Outre ces divers signes cliniques, le diagnostic repose sur la mise en �vidence d'un syndrome inflammatoire biologique (vitesse de s�dimentation et CRP �lev�es pendant les pouss�es), par la radio des sacro-iliaques (articulation peu mobile entre le sacrum et le bassin) qui montre une destruction d�butante, par le typage du groupe tissulaire : HLA B27 (80% des cas), cette particularit� g�n�tique explique en partie les cas familiaux. D'autre part, il peut aussi s'y associer des signes oculaires (iritis) et intestinaux (ent�rocolites). En effet la spondylarthrite ankylosante fait partie d'un groupe d'affections regroup�es sous le terme de spondylarthropathies en raison des liens (pas tous encore tr�s clairs) qu'entretiennent ces diff�rentes pathologies. Il s'agit du rhumatisme psoriasique, du syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, des arthrites r�actionnelles et des ent�rocolopathies inflammatoires chroniques (recto-colite h�morragique, maladie de Crohn). Voir nos articles sur ces maladies. Le traitement : Anti-inflammatoires voire cortisone lors des pouss�es. Sulfasalazine, sels d'or etc... en traitement de fond. Exercices quotidiens de mobilisation rachidienne et thoracique. Kin�sith�rapie pour lutter contre l'ankylose des articulations touch�es
|